Karabatic : «Le meilleur club du monde»

Présenté ce mercredi à la presse, au lendemain de l’officialisation de son transfert au Barça, Nikola Karabatic s’est montré particulièrement enthousiaste. Son principal objectif est de «gagner la Ligue des champions» avec le club catalan.

Nikola Karabatic va retrouver le Barça de Cédric Sorhaindo.

Nikola Karabatic va retrouver le Barça de Cédric Sorhaindo. (L'Equipe)

Après l’officialisation de son transfert mardi, Nikola Karabatic a signé son contrat de quatre saisons avec le Barça ce mercredi dans la matinée. «C’est incroyable pour moi de jouer ici, a-t-il déclaré en conférence de presse. Le Barça est plus qu’un club. Je n’ai pas de mots pour exprimer ce que je ressens en ce moment. Tout le monde veut jouer ici. C’est le meilleur club du monde». S’il s’est logiquement montré enthousiaste, le demi-centre de l’équipe de France a également expliqué que l’avis de ses coéquipiers avait compté dans son choix. «J’ai parlé avec Jérôme et Cédric (Fernandez et Sorhaindo, ancien et actuel joueurs de Barcelone, ndlr), et je n’ai entendu que des bonnes choses sur le Barça et son entraîneur».

Karabatic quatre ans au Barça

Karabatic a ensuite affiché ses ambitions, en annonçant vouloir «gagner la Ligue des champions», compétition qu’il a déjà remportée en 2003 avec Montpellier et en 2007 sous les couleurs de Kiel. Il a aussi présenté son maillot aux journalistes, floqué du numéro 33. Un hommage à son ami Didier Dinart, qui porte le même cette saison au Paris-SG et qui va prendre sa retraite jeudi à l’issue de la dernière journée de Championnat.

D’après L’Equipe

Anin : Nice confirme la gravité

Jean-Pierre Rivère, le président niçois, a confirmé mercredi la gravité de l’état de santé de Kévin Anin, victime d’un accident de la route dans la nuit de lundi à mardi près de Rouen.
«Les nouvelles ne sont pas rassurantes mais c’est à la famille de les communiquer. La seule certitude, c’est que l’accident est grave, et que les conséquences sur la vie de Kévin seront importantes», a expliqué Jean-Pierre Rivère, le président de l’OGCN, mercredi midi.

Le milieu de terrain de 26 ans a été gravement accidenté dans la nuit de lundi à mardi sur une autoroute à une soixantaine de kilomètres de Rouen. Il se trouvait à l’arrière d’une voiture dont le conducteur se serait endormi. Anin aurait notamment de multiples fractures aux bras et présenterait une lésion à la colonne vertébrale qui pourrait le laisser paraplégique.

«Kévin est l’un des nôtres»

M. Rivère, qui se rendra jeudi à son chevet, espère pouvoir «adresser un clin d’oeil à Kévin» qu’il décrit comme «un garçon atypique mais très attachant et tellement agréable». «L’élan est brisé», dit-il encore en référence à la lente reconstruction du joueur, longtemps perturbé par des problèmes psychologiques – qui l’avaient d’ailleurs rattrapé en fin de saison. «Le club sera là, assure-t-il dans des propos relayés sur le site Internet des Aiglons. Kévin est l’un des nôtres.»
D’après L’Equipe

Azarenka à l’expérience

Malmenée dans la première manche par Maria Kirilenko (n°12), Victoria Azarenka (n°3) a déroulé dans la seconde manche (7-6 [3], 6-2 en 1h51′), mercredi, pour décrocher une place en demi-finales. Une nouveauté pour elle à Paris.

Victoria Azarenka a progressivement mis la main sur son quart de finale contre Maria Kirilenko, mercredi, sur le Lenglen.

Victoria Azarenka a progressivement mis la main sur son quart de finale contre Maria Kirilenko, mercredi, sur le Lenglen. (L'Equipe)

Une première. Double lauréate de l’Open d’Australie, finaliste à l’US Open et présente à deux reprises en demies de Wimbledon, Victoria Azarenka ne s’était encore jamais frayé un chemin dans le dernier carré de Roland-Garros. C’est chose faite. Après un échange de breaks et de débreaks jusqu’à 2 partout, elle et Maria Kirilenko ont enfin tenu leur mise en jeu dans la première manche. Soignée sur et en dehors du court pour des douleurs au dos, la Russe, bien encouragée par le public, a toutefois perdu en intensité dans le jeu décisif (deux fautes directes, une double), quand la Biélorusse prenait ses responsabilités (cinq coups et deux services gagnants).

Un « Classique » face à Sharapova en demi-finale

«C’est la première fois que je jouerai contre Maria Sharapova ici. Je dois suivre mon plan de jeu à la lettre et ne pas la laisser dicter le jeu» Le plus dur était fait pour la numéro 3 mondiale, qui s’emparait du service adverse dans le quatrième jeu de la seconde manche, sur une double faute (3-1), avant de foncer vers la victoire. Prochaine étape : la tenante du titre Maria Sharapova, qui a connu toutes les peines du monde pour se défaire de l’ex-numéro 1 mondiale Jelena Jankovic, dans le même temps, sur le court Philippe-Chatrier. Deux jeunes femmes qui se connaissent bien (7-5 pour Azarenka dans leur face-à-face). Mais avantage Sharapova sur terre battue (2-0). «Aujourd’hui, le premier set a fait toute la différence. On a eu pas mal de hauts et de bas. Il faut dire qu’on se connaît tellement bien aussi… Au début du tie-break et dans la seconde manche, j’étais au-dessus. C’est la première fois que je jouerai contre Maria Sharapova ici. Je dois suivre mon plan de jeu à la lettre et ne pas la laisser dicter le jeu.» Pas vraiment le genre de la maison. En témoigne son T-shirt en conférence de presse : « N’accepter aucune limite ».
D’après L’Equipe

Sharapova sauve la mise

Maria Sharapova a réussi à renverser une situation bien compromise mercredi en quarts face à Jelena Jankovic. En trois sets (à-6, 6-4, 6-3), la tenante du titre a assuré son retour dans le dernier carré Porte d’Auteuil. Elle y retrouvera une de ses grandes rivales, Victoria Azarenka.

Maria Sharapova était mal embarquée dans son quart de finale face à Jelena Jankovic. Elle a réussi à inverser la tendance.

Maria Sharapova était mal embarquée dans son quart de finale face à Jelena Jankovic. Elle a réussi à inverser la tendance. (Reuters)

Celle qui a fait le jeu a gagné. Maria Sharapova, en prenant tous les risques, a su reprendre son destin en mains après un premier set catastrophique où elle a encaissé un violent 6-0. Incapable de trouver le court, la Russe se faisait promener par la Serbe. Cette dernière, retrouvant les jambes et les intentions de ses grandes heures, posait calmement son jeu, poussait sa rivale au coup de trop et capitalisait sur les fautes adverses. Engagée en double et en double mixte sur ce Roland-Garros 2013, elle en récoltait les bénéfices au service. Ce coup, généralement compliqué chez elle, lui rapportait des points gratuits.

Mais la n°2 mondiale a su calmer la tempête qui menaçait d’emporter ses nerfs. Fidèle à elle-même, elle est encore plus rentrée dans le court et a lâché l’artillerie lourde en coup droit comme en revers (5-1). Plus sereine et s’arrachant en défense avec des cris de plus en plus stridents, elle a fini par arracher le deuxième set (6-4) sur un jeu blanc et trois “Come on !!!” rageur en quatre points. L’avantage psychologique de la Russe sur sa rivale depuis l’enfance, quand elles bataillaient sur les courts de l’académie Bollettieri, a fini par payer à 3-3 dans la manche décisive par un break confirmé malgré une balle de break à écarter. Dépitée, Jankovic s’est dans la foulée effondrée sur sa mise en jeu, cédant le quart sur une faute de coup droit. Sa huitième défaite en neuf duels face à la Russe, la première sur terre battue.

Le travail, ça paie

Bien meilleure joueuse sur ocre que la Russe pendant des années, la Serbe a certes perdu la vitesse de jeu de son époque de n°1 mondiale mais elle a surtout subi aujourd’hui les progrès de Sharapova sur cette surface. Il fallait la voir ramener des amorties, tenir les droite – gauche, glisser sur son coup droit et son revers : des choses qu’il y a encore deux ans elle était incapable de réaliser. Le travail, ça paie. La ténacité et l’offensive, aussi. Il lui en faudra encore plus au prochain tour face à Victoria Azarenka, qui mène 7-5 dans leurs confrontations et lui a souvent posé énormément de soucis. Mais c’est sans doute sur terre battue qu’elle a encore un petit avantage puisqu’elle y a remporté leurs deu seuls duels. ‘’Vika’’ n’a pas encore trouvé les mêmes clés que la Russe sur l’ocre. Mais elle en a la même détermination. Ca promet.

D’après L’Equipe

Biarritz devra notamment se mesurer à Sale, Bordeaux-Bègles à Bath et Bayonne aux Wasps

L'UBB de Madaule est fixée sur ce qui l'attend en Challenge européen

L’UBB de Madaule est fixée sur ce qui l’attend en Challenge européen

Le Biarritz Olympique sait qu’il n’aura pas la partie facile, la saison prochaine en Challenge européen. Le BO affrontera dans la poule 1, les clubs anglais de Sale et Worcester ainsi qu’Oyonnax, promu en Top 14.

Globalement, les clubs du sud-ouest n’ont pas hérité des adversaires les plus commodes, le tirage au sort ne leur offrant ni les Roumains des Bucarest Wolves, ni les Espagnols de l’Olympus Madrid.

Pour l’Union Bordeaux-Bègles, il s’agira de se mesurer aux Anglais de Bath, aux Gallois de Newport et aux Italiens de Mogliano.

Quant à l’Aviron Bayonnais, il disputera sa qualification aux Wasps, aux Italiens de Viadana et à Grenoble, autre club du Top 14.

La composition des poules du Challenge européen:

Poule 1: Biarritz (FRA), Sale (ENG), Worcester (ENG), Oyonnax (FRA)
Poule 2: Bath (ENG), Newport (WAL), Bordeaux-Bègles (FRA), Mogliano (ITA)
Poule 3: Brive (FRA), Newcastle (ENG), Calvisano (ITA), Bucarest Wolves (ROM)
Poule 4: Wasps (ENG), Viadana (ITA), Bayonne (FRA), Grenoble (FRA)
Poule 5: Stade Français (FRA), London Irish (ENG), Prato (ITA), Olympus Madrid (ESP)

D’après Sud Ouest

Clermont face au Racing

Une seule confrontation franco-française lors des matches de poule de la Coupe d’Europe, la saison prochaine. Clermont, finaliste 2013, retrouvera le Racing-Métro, entraîné par le duo Labit-Travers.

Verdict du tirage au sort, mercredi : Clermont et le Racing-Métro s’affronteront durant la phase de poules de la Coupe d’Europe, édition 2014.

Verdict du tirage au sort, mercredi : Clermont et le Racing-Métro s'affronteront durant la phase de poules de la Coupe d'Europe, édition 2014. (L'Equipe)

Le tirage au sort des poules de la prochaine édition de la Coupe d’Europe a accouché, mercredi, à Dublin, dans le sous-sol de l’Aviva Stadium, d’une confrontation franco-française. En effet, en poule 4, Clermont, finaliste malheureux cette saison, affrontera le Racing-Métro, entraîné par le duo Labit-Travers, champion de France 2013 avec Castres. Harlequins et Scarlets, deux équipes très joueuses, complètent cette poule relevée.
On peut aussi dire que les Toulonnais, champions d’Europe en titre, sont tombés dans une poule 2 relativement facile, avec les Gallois de Cardiff, les Ecossais de Glasgow et les Anglais d’Exeter, trois clubs qui sont tout à fait à la portée des Varois. Ainsi, le RCT pourrait retrouver le tableau de la phase finale sans trop de difficulté.
Plus coriace, en revanche, pour les champions de France. Les Castrais, issus du dernier chapeau, affronteront les Ospreys, mais surtout les Irlandais de la province du Leinster, vainqueurs du Challenge européen, des Irlandais revanchards après leur élimination, la saison passée. Les Anglais du Northampton complètent cette poule 1 de laquelle le CO aura du mal à s’extraire.
Les Toulousains, eux, sont satisfaits par ce tirage au sort. Eliminés et absents de la phase finale la saison dernière, ils ont fait de la H Cup leur objectif majeur. Ils devront faire le plein de points de bonus offensifs face au Connacht et aux Italiens de Zebre, ce qui est envisageable. La qualification, elle, se jouera en match aller et retour face aux Anglais des Saracens, demi-finalistes 2013.
En poule 5, ce sera compliqué pour Montpellier. En effet, l’Ulster, Leicester et Trevise forment un trio compact, difficile à bouger. Il n’y aura pas beaucoup de marge et seul le premier de cette poule entrera dans le tableau de la phase finale.
Même profil en poule 6: le Munster, Edimbourg et Gloucester, viviers du rugby irlandais, écossais et anglais, seront des adversaires de taille pour Perpignan, un peu en perte de vitesse.
Rappel : les premiers de chaque poule, et les deux meilleurs seconds sont qualiifés pour la phase finale (quarts, demies et finale)

Poule 1 : Leinster (IRL), Northampton (ANG), Ospreys (GAL), Castres

Poule 2 : Toulon, Cardiff (GAL), Glasgow (ECO), Exeter (ANG)

Poule 3 : Toulouse, Saracens (ANG), Connacht (IRL), Zebre (ITA)

Poule 4 : Clermont, Harlequins (ANG), Scarlets (GAL), Racing-Métro

Poule 5 : Ulster (IRL), Leicester (ANG), Montpellier, Trevise (ITA)

Poule 6 : Munster (IRL), Perpignan, Edimbourg (ECO), Gloucester (ANG)

D’après L’Equipe

Une journaliste italienne accuse DSK sur YouTube

Dominique Strauss-Kahn en avril 2012
Dominique Strauss-Kahn en avril 2012

Faits diversDans une vidéo évoquée par le site du Point, une journaliste italienne affirme que Dominique Strauss-Kahn a tenté d’abuser d’elle à la fin des années 1990.

Les accusations sont faites sur internet, dans une émission diffusée le 31 mai sur YouTube et évoquée par le site Internet du Point ce mardi. Myrta Merlino, une journaliste italienne de 44 ans,  y accuse Dominique Strauss-Kahn d’agression à la fin des années 90 lors du forum de Davos.

La vidéo relate d’abord une banale demande d’interview par Myrta Merlino. « Remarquée » par DSK, alors ministre des Finances, elle décroche une entrevue qui doit se dérouler dans le bar d’un palace. Mais la journaliste explique qu’il lui aurait finalement donné rendez-vous dans sa chambre, « sans cameraman », ce qu’elle finit par accepter.

L’avocat de DSK « pas au courant »

« Dominique Strauss-Kahn m’a ensuite confié qu’il adorait les journalistes. Je lui ai rétorqué que je trouvais que son épouse était une femme et journaliste formidable. Je me suis levée, et, tout en me poussant violemment contre un mur, il a essayé de m’embrasser. Je lui ai retourné une claque violente, me suis débattue et enfuie avec beaucoup de difficultés », rapporte-t-elle ensuite selon Le Point.

Contacté par Le Point, l’avocat de Dominique Strauss-Kahn Me Richard Malka, affirme qu’il n’est « pas au courant » et qu’il n’a « pas de commentaire à faire ».

D’après Le Point

Le petit garçon qui ne voulait pas manger de viande

Vue plus de 3 millions de fois en moins d’un mois, la vidéo d’un petit Brésilien de 3 ans qui décide de devenir végétarien met le Web en émoi.

Le petit Luiz Antônio est encore un bambin, mais il sait déjà très bien ce qu’il veut. Et surtout ce qu’il ne veut pas. Dans une vidéo qui a fait le tour du monde sur Internet, sa mère essaye de lui faire manger du poulpe, mais il refuse catégoriquement, résumant en quelques mots les arguments moraux en faveur du végétarisme.

Dans cette vidéo, le garçonnet brésilien d’environ 3 ans commence par demander pourquoi seules les tentacules du poulpe sont dans son assiette, puis, plus important encore, où se trouve le reste de l’animal. « Sa tête est-elle dans la mer ? » interroge-t-il. « Non, elle est restée chez le poissonnier », répond sa mère.

« Le monsieur l’a coupée ? » demande-t-il, étonné. Sa maman lui explique alors que tous les animaux que nous mangeons sont découpés pour que l’on puisse les consommer.

« Si on mange les animaux, ils meurent ! » réalise alors Luiz, dans un moment d’illumination.

En moins d’un mois, la vidéo a déjà été regardée plus de 1,5 million de fois dans sa version originale (en portugais) et environ 1,7 million de fois en version sous-titrée en anglais. Au Brésil, où seul un très faible pourcentage de la population a opté pour une alimentation végétarienne, la vidéo virale a suscité un débat animé autour du végétarisme sur les réseaux sociaux.

D’après Le Point

Lyon : derrière la primaire UMP, la guerre Copé-Fillon

Contre toute attente, les candidats malheureux du scrutin se rallient derrière Georges Fenech, arrivé en deuxième position derrière Michel Havard.

Michel Havard et Georges Fenech vont livrer une bataille sans merci pour obtenir l'investiture de l'UMP pour les municipales de 2014 à Lyon.
Michel Havard et Georges Fenech vont livrer une bataille sans merci pour obtenir l’investiture de l’UMP pour les municipales de 2014 à Lyon.

Comme elles sont sages, les primaires de l’UMP de Lyon, si on les compare au barnum parisien… En fait, pas tant que ça. Si la campagne et le premier tour se sont déroulés sans anicroche, c’est un épisode de la guerre entre Jean-François Copé et François Fillon qui est en train de se jouer en coulisse en cet entre-deux-tours dans la capitale des Gaules.

Dimanche soir, Michel Havard, le leader naturel de l’opposition municipale, est arrivé, comme attendu, premier avec 40 % des suffrages. Mais c’est pourtant le numéro deux, Georges Fenech (35 %), député UMP de Givors qui a quitté sa base électorale pour tenter sa chance à Lyon, qui vient de rallier à sa cause tous les autres candidats en lice, dont la députée européenne et ancienne ministre Nora Berra, ainsi que l’ancien député Emmanuel Hamelin. Si on s’en tient à la calculette, ces soutiens devraient lui permettre de remporter les primaires et de conduire, en mars prochain, la liste UMP face au maire PS sortant Gérard Collomb.

 

Il faut voir derrière cet épisode un prolongement du bras de fer Copé-Fillon. En février dernier, c’est avec la bénédiction du président de l’UMP que Georges Fenech se lance dans cette primaire lyonnaise. Copé le trouve plus offensif, plus mordant, plus ancré à droite, et lui reconnaît le mérite d’avoir remporté un siège en pleine vague rose. Ça en ferait donc un candidat mieux armé pour faire tomber Gérard Collomb. Alors que Havard, lui, a perdu son siège en juin dernier. Il a eu aussi le mauvais goût de soutenir Fillon face à Copé. En début de semaine, le président de l’UMP, grand maître des investitures à venir, a eu vite fait de convaincre les challengers de se ranger derrière Fenech.

« Dimanche prochain, ça sera donc Paris contre Lyon », résume, encore sonné, Michel Havard. Il croit toujours à sa chance de remporter une primaire qu’il avait lui même lancée et joue du coup la carte locale contre le national. À la mairie centrale, on ne partage pas tout à fait l’analyse copéiste. Dans l’entourage de Gérard Collomb, le maire PS qui caracole en tête dans les sondages, on préfère se retrouver face à un Georges Fenech positionné sur une ligne de droite dure, plutôt que face à un Michel Havard, de profil centre droit, qui correspond plus à l’esprit lyonnais et viendra davantage mordre sur les platebandes du maire, centre gauche.

D’après Le Point

Apple-Samsung : la condamnation va-t-elle toucher le futur iPhone low cost ?

Le géant sud-coréen a réussi à faire interdire la vente d’anciens modèles d’iPhone et d’iPad aux États-Unis, pour violation d’un brevet.

L'iPhone 4 d'Apple et le Galaxy SIII de Samsung.
L’iPhone 4 d’Apple et le Galaxy SIII de Samsung
La guerre des brevets continue entre Apple et Samsung. Et une bataille symbolique vient d’être remportée par le géant sud-coréen de l’électronique : il a réussi à faire interdire sur les rayons américains les smartphones iPhone 3 et 4, ainsi que les tablettes iPad 1 et 2. En cause, un brevet de Samsung datant de juillet 2000 sur l’encodage des communications mobiles. Les derniers modèles d’iPhone (4S et 5) et d’iPad (3 et 4) n’utilisent plus ce brevet et ne sont donc pas menacés. Toutefois, Apple pourrait être obligé de revoir son projet d’iPhone low cost que lui prête la rumeur, car les composants et les technologies utilisés dans un produit à bas coût sont souvent issus des précédentes versions haut de gamme de l’appareil.

La décision américaine a été rendue le 4 juin par la Commission du commerce international (ITC), qui a ordonné à Apple d’arrêter l’importation et la commercialisation, sur le territoire des États-Unis, des produits violant le brevet de Samsung. La décision est présentée comme « finale » et l’affaire comme « close », mais les conclusions de l’ITC doivent encore être signées par le président américain Barack Obama, et les conclusions peuvent être dénoncées devant une cour d’appel fédérale.

Microsoft en embuscade

Comme à son habitude, Apple n’a pas souhaité commenter une information à la fois sensible et ne concernant pas un lancement de produit. Samsung, de son côté, ne s’est pas privé de parader. « La décision finale de l’ITC confirme qu’Apple a pris l’habitude de (s’approprier illégalement) les innovations technologiques de Samsung », a réagi un porte-parole. « Nos décennies de recherche-développement dans les technologies mobiles vont se poursuivre, et nous continuerons de proposer des produits novateurs aux consommateurs aux États-Unis », a-t-il ajouté.

On en oublierait presque que la dernière grande bataille avait été remportée par Apple. Le groupe californien avait réussi l’été dernier à faire condamner son ennemi juré à 1,05 milliard de dollars d’amende, pour violation de brevet sur 22 produits. Samsung avait dénoncé la décision, prise par un tribunal situé à quelques kilomètres du siège d’Apple, et donc, selon lui, particulièrement attentif à la bonne santé de la Pomme. L’amende a depuis été revue à la baisse (600 millions de dollars), car une partie du procès doit être rejouée prochainement.

L’affrontement entre Apple et Samsung est le plus en vue de la guerre des brevets, car il implique aussi indirectement Google. Avec le système d’exploitation Android, qui équipe la plupart des produits mobiles de Samsung, le moteur de recherche concurrence Apple. Ce dernier estime que Google a copié le logiciel maison, iOS, ce qu’un simple coup d’oeil sur l’interface tend à confirmer, du moins en termes d’ergonomie. Pendant ce temps, Microsoft observe les géants s’entre-déchirer, alors qu’il essaie de faire décoller son système Windows Phone, totalement différent d’iOS et d’Android. Ses partenaires, Nokia en tête, pourraient profiter de la guerre des titans pour se (re)faire une place sur le secteur des smartphones haut de gamme.

D’après Le Point